La tendresse : un tabou ?
La tendresse, un tabou ?
Clinique et métapsychologie
Notre prochaine journée s’inscrira dans le développement d’un processus de questionnement en rapport avec la clinique de la détresse, du psychotraumatisme et de sa prise en charge.
Processus que nous avons initié de longue date[1], qui nous amène à développer la question de la relation d’objet, en dialectique avec celle de la théorie de l’attachement.
Depuis Freud, la tendresse est vue suivant deux registres différents, antagonistes, pulsion d’auto-conservation ou pulsionnel sexuel, avec divers avatars : courant tendre, désir d’attachement, pulsion d’attachement, pulsion sexuelle inhibée quant au but, tact-pulsion, tendresse primaire ou secondaire ? Pont entre attachement et psychosexualité ?
A travers la clinique des traumatismes précoces, cumulatifs, récents, ou la maladie grave, chez l’enfant, l’adolescent, l’adulte, la tendresse questionne le thérapeute sur le transfert, le contre-transfert et sur la construction du cadre. Il s’agit d’interroger la relation entre thérapeute et patient, la profondeur de cette relation et sa dimension affective.
Qu’est-ce que la tendresse au regard du cadre psychanalytique et des dispositifs s’en inspirant ? Une hérésie ? Un mal nécessaire ? Une impasse ? Ou plutôt une chance, une ouverture, un vecteur de transformation ?
[1]Avec des publications depuis 2019 chez Inpress : L.T Tovmassian et Karl-Leo Schwering « Créativité et engagement du thérapeute »; LT.Tovmassian « Tendresse et attachement » ; L.T.Tovmassian et C.Janssen « Cadre clinique et tendresse : liaisons dangereuses ? »
INTERVENANTS :
Jean François Chiantaretto, Françoise Davoine, Bernard Golse, Christophe Janssen, Régine Prat, Karl-Leo Schwering, Laurent Tigrane Tovmassian, Julianna Vamos
PRIX :
60€ / 30€ (étudiants) Paiement sur le compte de Psychereve IBAN FR76 3000 3036 0000 0503 1787 387 BIC : SOGEFRPP